Comment j'en suis arrivée à cette conclusion? Je suis à New-York et loupe donc carnaval... inévitablement. Je me retrouve à Manhattan l'année où carnaval tombe le même week-end que le superbowl... insignifiant. Je suis dans la ville-mère de l'équipe qui vient d'emporter la coupe... miraculeusement! D'un côté, y'avais pas de guggen, personne n'était déguisé et il était impossible de se balader dans la rue avec une bière à la main, encore moins de trouver un stand heineken en plein air. Mais vu sous un autre angle, y'avait quand même de la bonne musique, la plupart des fans portait le parfait costume du ptit giants en puissance et il n'était pas rare de croiser des gens, peut-être sans verre à la main, mais sûrement avec une sacré dose dans le sang! C'était un peu comme si de la haut Il avait souhaiter me donner une petite compensation pour me recompenser d' avoir réussi à ne pas sauter dans le premier avion pour la Suisse, afin de rejoindre la fête valaisanne...
N'empêche qu'Il a quand même dû bien hésiter (Il devait se demander si je le méritais vraiment) parce qu'on a dû attendre la toute fin du match pour finalement voir arriver l'action divine tant espérée!
M'enfin... j'ai presque battu le record du monde d'aptnée tellement que j'ai du retenir mon souffle! Comme tant d'autre d'ailleur...
Je sais que beaucoup m'envie et auraient voulu être à ma place, pour toucher à cette atmosphère surchauffée... et combien je les comprend! Et je ne l'ai pas seulement touchée, je l'ai sentie, vécue et en faisait partie! Où exactement était-elle? Vous demandez-vous alors. Honnêtement, pendant le premier quart d'heure j'étais à la laverie automatique... (quand y'à plus le choix, faut bien le faire! Et pour ma défense j'ai déménagé dimanche ; alors j'ai fait de mon mieux pour arriver à l'heure ... Mais plus vite que tant ça n'a pas était possible. Mais dans la laverie y'avait la diffusion en direct du match aussi, alors c'était sympa, l'odeur de lessive à la place de celle de la bière) Pour le deuxième quart d'heure, j'étais dans le métro... (là y'a pas de tété...)Je sais c'est inadmissible... Mais après je me suis enfin posée et j'ai regardé le match depuis une place bien typique et couleur locale... un restaurant dans Little Italie... ben quoi? Après le déménagement, la lessive, le métro mon estomac criait famine! Normal, non? ... sans commentaire. :-)N'empêche que malgré les apparences j'ai vu la fin du match et il y avait de l'ambiance. De toute façon tout New-York était figée devant des écrans. Time square, Chinatown, Harlem, greenwich...c'était partout la même cuisine : des télés, du monde, des bières, des cris, des insultes et des rires.
Par contre, lorque j'ai compris que les giants avaient gagnés, (oui parce qu' au début je croyais que les giants étaient en bleu... mais cette fois ils étaient en blanc... m'enfinnnnnnn...) j'ai embarqué ma pizza sous le bras et filé à Time square... Magique... Anarchique... Survolté... Surpeuplé... C'était l'avenue de la gare à Sion le soir de la coupe... juste en 1000 fois plus grand. Franchement, c'était incroyable, les klaxons, la marée humaines, les chants de vainqueur, cette fraternité et légerté... Puis les flics sont arrivés... Oula, ils rigolent pas, eux. Coups de matraques, intimidations, arrestations... tout les moyens étaient bons pour contenir la foule innocente et inoffensive de simple fans heureux. Il y avait même les unités à cheval... et les chevaux chouter tout sur leur passage sans aucun scrupule; vieille grand-mère, petit enfant, père de famille, adolescents déchainés, poubelles et lampadaires compris. Pas de diffférence. Tous des ennemis publiques numéro un en puissance à neutraliser... dommage. décevant même.
Mais bon, gardons en mémoires la magie de l'instant, une effervesance décuplée et une énergie inédite, inouïe que la police n'a pu que difficilement et éphémèrement étouffer. Lorsque je me suis enfin couchée, sourir aux lèvres, j'avais passé une soirée magnifique et déjantée, comme si j'avais fait carnaval en Valais. Et lorsque j'ai dû déjà me lever pour aller à l'école le lendemain matin, j'avais mal à la tête, une mémoire défaillante et une sacré fatigue à trainer... définitivement comme si j'avais fait carnaval en Valais...
mardi 5 février 2008
vendredi 1 février 2008
CARNAVAAAAAAAAAALLLL!!
Rien de spécial à vous raconter... enfin plein de choses en fait... peut-être trop justement... je ne sais plus par où recommencer:-) Aucune importance puisque ce message-ci sera tout petit et bien éloigné des contrées new-yorkaises... C'est juste une invitation. De moi pour vous. En Valais (mon chez moi adoré) c'est carnaval... Pas besoin de description.. ce qui connaissent savent... les autres peuvent essayer de deviner. Quoi qu'il en soi, à Manhattan personne ne connait cette fête... et pire.. personne ne festoyent en cette occasion. Alors je vous invite, l'espace d'une petite semaine, à oublier tous vos soucis, à juste savourer la vie et l'apprécier... je vous convie à sourir sans limite, à rire, à boire, à danser et chanter si vous le voulez...Je veux de vous que vous vous lachiez pour moi... car cette année moi je ne le peux pas... Mais attention! L'année prochaine je reviens... et reprendrai les choses en main... Alors profitez bien pour cette fois. Pour vous d'abords, et en bonus, pour moi après un peu si vous le pouvez encore... Que l'esprit carnavalesque ne vous loupe pas et que son souffle arrive jusqu'à moi! Bon carnaval à tous.
mardi 15 janvier 2008
courtesy- professionalism-respect*
avant-note: texte écrit dans la nuit du 25 au 26 décembre
Est-ce trop tard pour souhaiter le meilleur pour les fêtes de Noël ? Cette question rhétorique entre dans un cadre d’autodérision… à y regarder de plus près elle contient même une touche d’ironie et d’humour noir... Mais c’est tout moi ça…c’est vrai, j’ai toujours marché selon le dicton « mieux vaut en rire qu’en pleurer »… et je crois que c’est une bonne chose… parce que ce soir, croyez moi, j’ai beaucoup eu à rire… et parce que ce soir, vous savez, c’est Noël… et qu’à Noël on se doit d’être heureux !... par delà on se doit de rire... et donc, l’un dans l’autre, en y réfléchissant, j’ai parfaitement perpétré la tradition cette année… si j’avais pleurer j’aurais failli à ma tâche… et ça ce ne serait pas acceptable, vrai ?... mouai, peut-être…incompréhensible ?... oui, possible… patience…
J’ai toute la nuit pour vous écrire… j’ai toute la nuit pour vous expliquer… j’ai toute la nuit pour vous clarifier… pour vous raconter… et surtout, j’ai toute la nuit pour me déstresser… pour me rassurer et pour ne pas cesser d’y repenser…c’est que je ne vais pas dormir… pas que je ne veuille pas… quoi que… mais principalement parce que je n’ai plus de porte… et dormir sans porte je n’ai pas envie… et ça ne se fait pas d’abord !... si encore ca avait été celle de ma chambre, la porte… j’aurais pu faire des concessions… un compromis peut-être… dormir qu’à moitié… garder un œil ouvert… ne pas dormir sur mes deux oreilles.... mais non… c’est la porte d’entrée de l’appartement qui n’est plus… alors mes yeux ont beau me piquer, mon nez à beau me gratter… je resterai éveillée !... en plus on a beau se répéter et se persuader que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit… un doute persiste… d’abord parce qu’on n’est pas scientifique alors on ne peut pas le prouver irréfutablement… et ensuite… parce que la foudre c’est la foudre…un cambrioleur, c’est autre chose…
Noël et ses sapins
Noël et ses cartes
Noël et ses chants
Noël et ses décorations
Noël et ses bonnes résolutions
Noël et son élan de charité
Noël et ses cambriolages
Noël et ses cadeaux
Noël et son gros repas familial
Noël et ses marchés
Noël et ses biscuits
Noël et son père
Noël et sa magie
Cherchez l’intru dans la liste… moi je viens de passer deux heures à chercher le mien avec la police… Etat des lieux, déposition, prise d’empreintes, emploi du temps, liste des objets manquants… "Ouaaaaa et elle a fait ça toute seule !?… en anglais !!?" Non. J’aurais voulu vous dire "Oui vous savez quand on a pas le choix on y va, on assume et on gère ma foi…" ... avec un petit air satisfait et fier vous voyez ? Genre… "Ouaaaaaa quel courage !" Mais pas du tout. Je ne savais pas quoi faire... même un peu choquée. Et tant pis pour mon image de dure… J’ai appelé mon patron et c’est lui qui m’a très gentiment et généreusement aidée… En soi ça n’a pas beaucoup d’importance…mais je tenais à le signaler… signe de gratitude… par respect… je ne sais pas… mais ce que je sais c’est que mon patron c’est quelqu’un de bien… et vu que c’est de plus en plus rare, il me semblait primordial de le relever.
J’aime Noël, vraiment.
Pourquoi ?
Partout on perçoit, on devine, on ressent ce même «petit quelque chose » dans l’air qui nous fait un si grand bien à l’intérieur. Vous savez, ce « je-ne-sais-quoi » ou ce « je-ne-sais-qui » qui s’amuse à nous piquer au cœur là où l’on s’y attend le moins : dans le métro, dans la rue, au travail, dans un magasin, sous la douche... qu’importe, le phénomène peut se produire en tout lieu et en tout temps… On reçoit comme une injection éclaire de joie en condensé… Une sensation de bien-être, de « surbien-être » même, qui ne dure jamais plus de quelques petites secondes… Peut-être parce que l’homme ne supporterait pas autant de bonheur à la fois plus longtemps, ou peut-être simplement parce qu’il n’en mérite pas plus… je préfère ne pas me prononcer sur la réponse… Ce que je peux affirmer par contre, c’est que tout le monde en a déjà fait l’expérience… certains souvent, d’autres moins… mais je suis persuadée que personne ne peut y échapper… personne ... sinon ce ne serait pas Noël… ! Mais après c’est à chacun de voir ce qu’il veut en faire, de cet électro choque… le cambrioleur de ce soir a décidé de l’ignorer… c’est son choix… Moi je choisi de le préserver… quelque part en moi… dans un ptit coin tranquil, ou y’a encore dla place… un endroit un peu caché et douillet… ainsi il ne sera pas dérangé pour n’importe quoi et il pourra se reposer pénard… Mais le jour ou j’aurais vraiment besoin de lui, je sais qu’il se réveillera et qu'il viendra me résonner en me disant et en me secouant bien fort… "Hé ho petite demoiselle… faudrai peut-être arrêter de te plaindre un peu...regarde autour de toi…t’es en vie, tu ne manque de rien d’essentiel… alors respire, relativise ... Souris !:-)" … Bon, ok, je m’emporte peut-être un peu… mais c’est pour que vous compreniez bien…c’est visuel, non?!:-) c’est le fond qu'il faut saisir… après les détails... c'est juste mon imaginaire débordant qui tente de s'exprimer...
Quoi qu'il en soi, voilà ou j’en suis… dans mon appartement cloitrée parce que ma porte d’entrée à était défoncée… anthitétique… argent, mp3 et quelques autres affaires en moins… Alors que dire ? Comment conclure ?... Et bien, malgré cette mauvaise expérience, malgré la boule que j’ai encore un peu au ventre, malgré ma colère, malgré mon dégoût et enfin malgré mon envie immédiate d’être en suisse à boire du vin chaud avec ma famille... je peux vous affirmer que j’aime Noël… et que je continuerai à aimer Noël, vraiment.
*= devise de la NYPD(New-York police departement)
Est-ce trop tard pour souhaiter le meilleur pour les fêtes de Noël ? Cette question rhétorique entre dans un cadre d’autodérision… à y regarder de plus près elle contient même une touche d’ironie et d’humour noir... Mais c’est tout moi ça…c’est vrai, j’ai toujours marché selon le dicton « mieux vaut en rire qu’en pleurer »… et je crois que c’est une bonne chose… parce que ce soir, croyez moi, j’ai beaucoup eu à rire… et parce que ce soir, vous savez, c’est Noël… et qu’à Noël on se doit d’être heureux !... par delà on se doit de rire... et donc, l’un dans l’autre, en y réfléchissant, j’ai parfaitement perpétré la tradition cette année… si j’avais pleurer j’aurais failli à ma tâche… et ça ce ne serait pas acceptable, vrai ?... mouai, peut-être…incompréhensible ?... oui, possible… patience…
J’ai toute la nuit pour vous écrire… j’ai toute la nuit pour vous expliquer… j’ai toute la nuit pour vous clarifier… pour vous raconter… et surtout, j’ai toute la nuit pour me déstresser… pour me rassurer et pour ne pas cesser d’y repenser…c’est que je ne vais pas dormir… pas que je ne veuille pas… quoi que… mais principalement parce que je n’ai plus de porte… et dormir sans porte je n’ai pas envie… et ça ne se fait pas d’abord !... si encore ca avait été celle de ma chambre, la porte… j’aurais pu faire des concessions… un compromis peut-être… dormir qu’à moitié… garder un œil ouvert… ne pas dormir sur mes deux oreilles.... mais non… c’est la porte d’entrée de l’appartement qui n’est plus… alors mes yeux ont beau me piquer, mon nez à beau me gratter… je resterai éveillée !... en plus on a beau se répéter et se persuader que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit… un doute persiste… d’abord parce qu’on n’est pas scientifique alors on ne peut pas le prouver irréfutablement… et ensuite… parce que la foudre c’est la foudre…un cambrioleur, c’est autre chose…
Noël et ses sapins
Noël et ses cartes
Noël et ses chants
Noël et ses décorations
Noël et ses bonnes résolutions
Noël et son élan de charité
Noël et ses cambriolages
Noël et ses cadeaux
Noël et son gros repas familial
Noël et ses marchés
Noël et ses biscuits
Noël et son père
Noël et sa magie
Cherchez l’intru dans la liste… moi je viens de passer deux heures à chercher le mien avec la police… Etat des lieux, déposition, prise d’empreintes, emploi du temps, liste des objets manquants… "Ouaaaaa et elle a fait ça toute seule !?… en anglais !!?" Non. J’aurais voulu vous dire "Oui vous savez quand on a pas le choix on y va, on assume et on gère ma foi…" ... avec un petit air satisfait et fier vous voyez ? Genre… "Ouaaaaaa quel courage !" Mais pas du tout. Je ne savais pas quoi faire... même un peu choquée. Et tant pis pour mon image de dure… J’ai appelé mon patron et c’est lui qui m’a très gentiment et généreusement aidée… En soi ça n’a pas beaucoup d’importance…mais je tenais à le signaler… signe de gratitude… par respect… je ne sais pas… mais ce que je sais c’est que mon patron c’est quelqu’un de bien… et vu que c’est de plus en plus rare, il me semblait primordial de le relever.
J’aime Noël, vraiment.
Pourquoi ?
Partout on perçoit, on devine, on ressent ce même «petit quelque chose » dans l’air qui nous fait un si grand bien à l’intérieur. Vous savez, ce « je-ne-sais-quoi » ou ce « je-ne-sais-qui » qui s’amuse à nous piquer au cœur là où l’on s’y attend le moins : dans le métro, dans la rue, au travail, dans un magasin, sous la douche... qu’importe, le phénomène peut se produire en tout lieu et en tout temps… On reçoit comme une injection éclaire de joie en condensé… Une sensation de bien-être, de « surbien-être » même, qui ne dure jamais plus de quelques petites secondes… Peut-être parce que l’homme ne supporterait pas autant de bonheur à la fois plus longtemps, ou peut-être simplement parce qu’il n’en mérite pas plus… je préfère ne pas me prononcer sur la réponse… Ce que je peux affirmer par contre, c’est que tout le monde en a déjà fait l’expérience… certains souvent, d’autres moins… mais je suis persuadée que personne ne peut y échapper… personne ... sinon ce ne serait pas Noël… ! Mais après c’est à chacun de voir ce qu’il veut en faire, de cet électro choque… le cambrioleur de ce soir a décidé de l’ignorer… c’est son choix… Moi je choisi de le préserver… quelque part en moi… dans un ptit coin tranquil, ou y’a encore dla place… un endroit un peu caché et douillet… ainsi il ne sera pas dérangé pour n’importe quoi et il pourra se reposer pénard… Mais le jour ou j’aurais vraiment besoin de lui, je sais qu’il se réveillera et qu'il viendra me résonner en me disant et en me secouant bien fort… "Hé ho petite demoiselle… faudrai peut-être arrêter de te plaindre un peu...regarde autour de toi…t’es en vie, tu ne manque de rien d’essentiel… alors respire, relativise ... Souris !:-)" … Bon, ok, je m’emporte peut-être un peu… mais c’est pour que vous compreniez bien…c’est visuel, non?!:-) c’est le fond qu'il faut saisir… après les détails... c'est juste mon imaginaire débordant qui tente de s'exprimer...
Quoi qu'il en soi, voilà ou j’en suis… dans mon appartement cloitrée parce que ma porte d’entrée à était défoncée… anthitétique… argent, mp3 et quelques autres affaires en moins… Alors que dire ? Comment conclure ?... Et bien, malgré cette mauvaise expérience, malgré la boule que j’ai encore un peu au ventre, malgré ma colère, malgré mon dégoût et enfin malgré mon envie immédiate d’être en suisse à boire du vin chaud avec ma famille... je peux vous affirmer que j’aime Noël… et que je continuerai à aimer Noël, vraiment.
*= devise de la NYPD(New-York police departement)
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